Fusil d’assaut Proarms Armory PAR Mk3 / calibre 5,56 mm OTAN

Le Proarms « PAR Mk3 » est ici muni d’un viseur optique Vortex « Viper » 1-4 x 24 (grossissement réglable de 1 à 4 fois, réticule lumineux rouge à intensité réglable) et accompagné par ses deux chargeurs (20 et 30 coups).
Le Proarms « PAR Mk3 » est ici muni d’un viseur optique Vortex « Viper » 1-4 x 24 (grossissement réglable de 1 à 4 fois, réticule lumineux rouge à intensité réglable) et accompagné par ses deux chargeurs (20 et 30 coups).

Le modèle « PAR Mk3 », de la firme tchèque Proarms Armory, reprend le concept et la plate-forme du célèbre fusil d’assaut AR-15, inventé en 1958 par l’Américain Eugene Stoner et adopté par l’U.S.Army en 1963 sous la dénomination M16.

Il s’agit ici de la version civile, semi-automatique, du PAR Mk3, diffusée en France par la société T.O.E. Arms. Son sélecteur ne comporte pas de position permettant le tir en rafale. Ce modèle, chambrée en calibre 5,56 x 45 OTAN (équivalant au .223 Remington américain), se démarque principalement par sa remarquable qualité de fabrication, son système d’emprunt de gaz indirect (PAR = Piston Advanced Rifle) et son canon aisément démontable sans outil. Nous avons testé ici un exemplaire que son canon court destine au combat rapproché plutôt qu’au tir de précision à longue distance.

 

Divertissement : quelques ralentis permettant de visualiser la flamme à la bouche

Le canon court dont est muni le modèle que nous avons testé favorise l’apparition d’une impressionnante flamme à la bouche, causée par la poudre dont une partie brûle à l’air libre. L’arme est dotée d’un frein de bouche qui est destiné à diminuer le relèvement, grâce à des évents ouverts vers le haut, mais n’a pas fonction de cache-flamme. L’éclair, que la vidéo permet parfois de saisir, a une durée très brève, de l’ordre du centième de seconde.
Le canon court dont est muni le modèle que nous avons testé favorise l’apparition d’une impressionnante flamme à la bouche, causée par la poudre dont une partie brûle à l’air libre. L’arme est dotée d’un frein de bouche qui est destiné à diminuer le relèvement, grâce à des évents ouverts vers le haut, mais n’a pas fonction de cache-flamme. L’éclair, que la vidéo permet parfois de saisir, a une durée très brève, de l’ordre du centième de seconde.

 

Première partie : tirs à 100 m

Nos tirs à 100 m ont été réalisés en équipant l’arme d’une lunette Vortex « Viper » 6-24 x 50, un modèle à grossissement réglable de 6 à 24 fois qui est en outre équipé d’un réticule lumineux.
Nos tirs à 100 m ont été réalisés en équipant l’arme d’une lunette Vortex « Viper » 6-24 x 50, un modèle à grossissement réglable de 6 à 24 fois qui est en outre équipé d’un réticule lumineux.

 

Deuxième partie : tirs dynamiques

Nos tirs dynamiques, à 20 et 45 m, ont été réalisés en équipant l’arme d’un viseur Vortex « Strike Fire », un modèle sans grossissement qui permet une acquisition rapide de la cible grâce à son point lumineux dont la couleur (rouge ou vert) et l’intensité sont réglables.
Nos tirs dynamiques, à 20 et 45 m, ont été réalisés en équipant l’arme d’un viseur Vortex « Strike Fire », un modèle sans grossissement qui permet une acquisition rapide de la cible grâce à son point lumineux dont la couleur (rouge ou vert) et l’intensité sont réglables.

 

Troisième partie : les viseurs optiques – démontage/remontage de l’arme

Bien qu’il en soit très étroitement dérivé, le PAR Mk3 se démarque radicalement du M16 par son canon et son système d’emprunt de gaz qui sont tous deux instantanément démontables. Le canon, réalisé par martelage à froid, est fabriqué par la firme allemande Lothar Walther. L’emprunt de gaz est réalisé au moyen d’un piston qui minimise l’encrassement, facilite le nettoyage et offre quatre positions de réglage.
Bien qu’il en soit très étroitement dérivé, le PAR Mk3 se démarque radicalement du M16 par son canon et son système d’emprunt de gaz qui sont tous deux instantanément démontables sans outil. Le canon, réalisé par martelage à froid, est fabriqué par la firme allemande Lothar Walther. L’emprunt de gaz déverrouille la culasse rotative au moyen d’un piston, système qui minimise l’encrassement, facilite le nettoyage et offre quatre positions de réglage.

Le banc d’essai du Proarms PAR MK3 a été publié sur 6 pages dans le magazine Action n° 360 (novembre/décembre 2014)
Le banc d’essai du Proarms PAR MK3 a été publié sur 6 pages
dans le magazine Action n° 360 (novembre/décembre 2014)

Envie d’en voir plus ?

Ne manquez plus rien de votre passion !

Rechargez et visez juste !

Un e-mail par mois, dans lequel nous réglons la visée sur des essais d’arme de légende, moderne ou ancienne, des guides pratiques et bien plus ! 

Cartouche garantie sans spam ni défaillance de tir !

Partagez votre expérience à la communauté !

Un avis, une question ou encore une expérience particulière ? Dites nous en plus dans l’espace des commentaires ci-dessous !

44 réflexions sur “Fusil d’assaut Proarms Armory PAR Mk3 / calibre 5,56 mm OTAN”

  1. Bonjour; possédant un Mk3, je voudrais rectifier une donnée.
    Dans la vidéo du démontage/remontage du système de récupération des gaz vous dites que la position du piston doit être avec le chiffre 3 apparent (en haut) pour être en fonctionnement classique, je peux vous certifier qu’il faut que ce soit le numéro 1 qui soit apparent (en haut à 12 heures) en effet lorsque vous êtes en position 1 c’est bien le plus petit trou qui correspond au fonctionnement dit classique,

    1. Michel Bottreau

      J’ai précisé que pour être en position 1, qui est effectivement la position de fonctionnement classique, il fallait que le chiffre 1 soit à 6 h, vers le canon et que, dans ce cas, le chiffre 3 se trouve en position opposée, ou si vous préférez à 12 h, orienté en sens inverse de lecture.
      Si vous considérez que la position 1 correspond au chiffre 1 placé à 12 h, ce n’est pas logique, puisque le 1 se trouve alors à l’envers…

    2. non désolé,
      pour être en position 1 il faut le 1 à 12 heures, vérifiez en démontant la pièce réglable, regardez le trou de votre pièce qui tombe en face du trou du canon, votre 1 est bien à 12 heures et c’est bien le plus petit trou qui tombe en face du trou du canon.
      Je rappelle que la position 1 est celle prise au départ de votre mission (ou de votre séance de tir) et qu’en fonction de l’encrassement de votre système vous basculerez en position 2 voir plus afin d’avoir un trou plus gros pour faciliter le fonctionnement ou éventuellement si changement de munitions pour un RDS par ex.

    3. Michel Bottreau

      Vous avez sans doute raison. Je ne peux de toutes façons pas vérifier, puisque je ne suis plus en possession de cette arme.

    4. fayolle-laplanche

      pas forcement tout dépend du type de canon
      la valeurs des évents n’est positionnée de la même manière entre un canon de 10 et un canon de 18 pouces

  2. Bonjour

    et merci pour votre site que je consulte régulièrement ainsi que la presse ou vous intervenez
    j’hésite entre ce par mk3 et un schmeisser
    auriez vous un conseil à me donner ?

    1. Michel Bottreau

      Notre but est de réaliser des bancs d’essais, les plus complets possibles, afin de permettre à nos lecteurs de faire leur choix. Mais nous ne pouvons bien sûr pas tout tester et le Schmeisser AR-15 faisant partie des modèles que nous n’avons pas essayé, je ne peux absolument pas me prononcer à son sujet.

  3. Pernet jean-françois

    pensez vous qu’une lunette 4×32 ou 7×32 fixe soient suffisantes pour du tir à la carabine 22 lr à 50 m ? cordialement

    1. Michel Bottreau

      Une 4 x 32 est suffisante, mais une 7 x 32 ou une 3-9 x 40 constitue également un bon choix. Tout dépend bien sûr de la qualité optique de la lunette mais, même bon marché et fabriquées en Chine, la plupart de celles qu’on trouve actuellement en armurerie sont satisfaisantes et conviennent en tout cas très bien pour une carabine de calibre .22 Long Rifle.

    2. Pernet jean-françois

      Bonsoir, merci de votre avis , je vais donc me diriger vers une lunette RTI 7×32 fixe. cordialement

  4. Bonjour
    Avez-vous effectué vos tirs avec du .223 Remington ou du 5.56 OTAN ?

    Est-ce qu’un des systèmes de visée présentés est fourni avec le fusil ou bien sont-ils fournis uniquement pour les tests par votre armurier ?

    Les préfectures ne font-elles pas trop la gueule quand il s’agit de délivrer des autorisations pour ce genre d’armes très proches d’armes militaires (si on excepte le mode full-auto supprimé) ?

    Merci

    1. Michel Bottreau

      Les Men que nous avons testées sont des cartouches militaires de calibre 5,56 OTAN. Elles donnaient dans le PAR Mk3 une vitesse moyenne de 831 m/s. Les Sellier & Bellot sont des cartouches civiles marquées à la fois 5,56 x 45 et .223 Remington. Elles donnaient dans le PAR Mk3 une vitesse moyenne de 840 m/s. Nous n’avons testé que ces deux types de cartouches.
      Les systèmes de visée présentés sont vendus à part mais il y a actuellement une offre promotionnelle comprenant, sans supplément par rapport au prix de base de l’arme seule, un viseur Vortex Strikefire + un magnifier Vortex rabattable VMX3…
      Nous n’avons pas entendu parler de problèmes particuliers au niveau des préfectures, l’aspect d’une arme militaire n’est en principe pas un critère justifiant le refus d’une demande d’autorisation.

  5. Bonjour,

    Tout d’abord merci pour vos vidéos que je suis avec beaucoup d’intérêt étant un des publics visé par celles ci ( Force de l’ordre).
    Je suis (agréablement ) surpris que vous ayez choisi ce PAR MKIII pour votre banc d’essai car il n’est pas encore très répandu.
    Étant utilisateur de cette arme depuis un an avec un canon de 10.5″ j’aimerai simplement préciser que cette flamme énorme (plutôt même une boule de feu) vient exclusivement de ce cache flamme propriétaire à l’arme. En effet j’ai rapidement changé celui ci pour un cache flamme A2 standard et plus aucune flamme a la bouche même dans un canon plus court que celui de vos essai.

    En espérant avoir apporté ma pierre à l’édifice je vous souhaite une bonne journée et beaucoup de réussite pour la suite de votre travail sur ce site ainsi que pour vos vidéos.
    Félicitation à vous avec une mention particulière pour Jean que j’admire particulièrement pour ses connaissances et sa technicité, un homme que je serai ravi de pouvoir rencontrer un jour pour apprendre de son expérience professionnelle.

  6. Bonjour,
    Sympa votre test sur cette arme.
    Je souhaite savoir si avec un canon plus long, il y a une bonne précision pour des tirs à plus de 300 mètres avec une bonne lunette ?
    Merci

    1. Michel Bottreau

      Nous pouvons effectivement logiquement présumer qu’il sera précis jusqu’à 300 m avec un canon plus long et une bonne lunette, mais ça reste une supposition puisque nous ne l’avons testé qu’avec un canon court. Mais attention : le 5,56 x 45 n’est pas un calibre pour une arme de sniper, l’efficacité de cette cartouche est considérée comme insuffisante au delà de 200 mètres.

    2. Merci pour votre réponse.
      Je pense finalement me diriger vers un plus gros calibre

  7. Bonjour Michel et Jean,
    Encore merci pour la qualité de votre travail.
    Vous n’avez pas évoqué le départ de l’arme, avez-vous mesuré le poids de détente ? S’agit-il d’une détente à bossette ? Double stage ?
    Ces données me semblent importantes : un bon départ du coup, c’est pour moi 50 % du tir.
    Bien à vous.

    1. Michel Bottreau

      Autant que je me souvienne, la détente était directe et j’avais mesuré le poids du départ à 3,100 kg. Ne perdons pas de vue qu’il s’agit d’une arme de combat, pas d’un fusil de tireur d’élite.

  8. Bjr, ce fa existe t il en 222 qui paraît il est moins cher et quasiment pareil sur le plan balistique ? Cordialement

    1. Michel Bottreau

      La .223 Remington a été développée à partir de la .222 Remington. Contrairement à ce que l’appellation pourrait laisser croire, le diamètre de la balle est strictement le même. La seule différence concerne le volume de la douille, très légèrement augmenté sur la cartouche militaire, ainsi que la pression maximale admissible qui passe de 3200 à 3700 bars.Toutefois, il y a en réalité peu de différence au niveau des performances (tout dépend en fait de l’encartoucheur ou du rechargeur).
      Le Proarms PAR Mk3 est disponible dans plusieurs calibres, dont le .222 Remington fait partie. Mais quand vous dites que cette cartouche civile est moins chère, je suis un peu sceptique. On doit pouvoir trouver des lots de cartouches militaires de surplus à un prix imbattable. Quant au prix de revient du rechargement de l’une ou l’autre de ces deux cartouches, il ne présente aucune différence.

    2. bonjour avez vous des adresses ou trouver des 5.56 de surplus ? j’ai beau faire des recherches dans google je trouve pas en france.Cordialement.

    3. Michel Bottreau

      Non, je n’ai pas d’adresse particulière concernant les munitions de surplus en calibre 5,56 OTAN. Cela dépend sans doute des arrivages. Essayez à tout hasard l’armurerie de la Bourse à Paris ou l’armurerie Matiex à Fontainebleau…

  9. Egyptian-boy

    Bonjour,

    Je ne pense pas vous arriver à la cheville sur le domaine de l’arme à feux, mais l’appellation juste pour ce type d’arme ne serait pas « carabine semi-auto » ?

    Sachant que les FA désigne plutôt les fusils AUTO utilisé par les militaires et autres groupes d’intervention.

    Corriger moi si je me trompe, ayant fait mon apprentissage à l’étranger, c’est peux être différent en France.

    Merci

    1. Michel Bottreau

      Vous avez parfaitement raison, une fois le tir par rafales supprimé, ce modèle devient une « carabine semi-automatique ». C’est du moins l’appellation officielle, vis à vis de la réglementation française. Pour ma part, cela m’ennuie un peu d’appeler carabine cette arme qui, automatique ou semi-automatique, reste quand même pour moi, dans sa configuration, un fusil d’assaut. C’est pourquoi j’ai préféré dire que c’était la « version civile du fusil d’assaut ». Maintenant, on peut toujours contester, ergoter, voire jouer sur les mot afin de ne pas déroger au politiquement correct…

  10. Sentinel013

    Bonjour à vous, et déjà merci pour vos vidéos très pertinentes.

    Je suis tireur sportif en région parisienne et ancien Gendarme Adjoint Volontaire d’un PSIG.
    Je connais donc les bases du tir d’intervention comme le déplacement en groupe, en colonne, sous appuis mutuel, ainsi que le rechargement tactique, etc.

    Je possède le PAR MK3 en version 10,5 pouces (223 remington).

    C’est une merveille :
    – Toutes les manipulations de démontage sont possibles sans outils (facilité d’entretien)
    – Changement facile du garde main et du canon pour un modèle plus ou moins long
    – Construction ultra solide
    – Disign avec piston de retour des gaz
    – Rail picatinny continu
    – Etc. , que de points positifs !

    J’ai hâte de regarder vos vidéos et de découvrir votre avis à propos de cette arme.

    Florian.

    1. Michel Bottreau

      Merci pour ce retour d’expérience. Comme vous pourrez le constater quand nos vidéos seront en ligne, notre avis va effectivement dans un sens très positif au sujet de cette arme…

    2. Bonjour,
      je désir acheter un PAR MK3 pouvez vous me dire si c’est du bon matériel en êtes vous content? Combien de cartouche avez vous tirés?
      Merci pour vos réponses.
      Pierre

    3. Michel Bottreau

      Vous trouverez les réponses à vos questions en lisant le compte-rendu de notre banc d’essai dans le magazine Action n°360 (novembre/décembre 2014), c’est à cela que servent nos publications, les vidéos ne sont qu’un support complémentaire destiné à promouvoir le magazine.

    4. Je m’adressé plus particulièrement à Florian détenteur d’un PAR MK3 pour avoir son retour d’expérience!!.Mais effectivement c’est à cela que servent les publications en général.
      Cordialement.Pierre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Essai armes icon
Retour en haut