Revolver Smith & Wesson modèle 66-8 « Combat Magnum » / Calibre .357 Magnum

Ses plaquettes de poignée en polymère recouvert de néoprène se révèlent d’un grand secours pour permettre de maîtriser le recul lors des tirs effectués avec des cartouches de calibre .357 Magnum.
Ses plaquettes de poignée en polymère recouvert de néoprène se révèlent d’un grand secours pour permettre de maîtriser le recul lors des tirs effectués avec des cartouches de calibre .357 Magnum.

Le modèle 19 « Combat Magnum », lancé par Smith & Wesson en 1956, est un revolver à six coups chambré en calibre .357 Magnum. Il est construit, en acier au carbone protégé par un bronzage noir, sur la base de la carcasse « K », sensiblement plus compacte et légère que la carcasse « N » habituellement utilisée pour encaisser les contraintes de ce calibre. Il constitue, dans sa variante à canon court de deux pouces et demi, une arme de défense et de service facilement dissimulable, qui se démarque par son puissant calibre et par la présence d’une hausse réglable. Le modèle 66, commercialisé par la firme américaine à partir de 1970, en constitue la version en acier inoxydable. Ce revolver, que son matériau de construction met à l’abri de la corrosion, a connu au fil de ses années de production de nombreuses améliorations. Comme l’indique très clairement son suffixe, le modèle 66-8 dont nous vous proposons ici le banc d’essai représente la huitième génération de cette arme remarquable.

Le S&W modèle 66-8 est un revolver de service auquel son canon très court confère une grande maniabilité, tandis que sa réalisation en acier inoxydable le met l’arme à l’abri de la corrosion.
Le S&W modèle 66-8 est un revolver de service auquel son canon très court confère une grande maniabilité, tandis que sa réalisation en acier inoxydable le met l’arme à l’abri de la corrosion.
Ce revolver se démarque radicalement des traditionnels « snub noses » par son puissant calibre et par la présence d’une hausse réglable qui lui assure sa précision en cible.
Ce revolver se démarque radicalement des traditionnels « snub noses » par son puissant calibre et par la présence d’une hausse réglable qui lui assure sa précision en cible.
Le célèbre logo, dont la firme américaine ne s’est jamais départie durant ses quelques cent soixante années d’existence, est gravé sur le flanc gauche de la carcasse.
Le célèbre logo, dont la firme américaine ne s’est jamais départie durant ses quelques cent soixante années d’existence, est gravé sur le flanc gauche de la carcasse.
Le nom du fabricant est profondément gravé sur le flanc gauche du manchon qui recouvre son petit canon de deux pouces trois-quarts.
Le nom du fabricant est profondément gravé sur le flanc gauche du manchon qui recouvre son petit canon de deux pouces trois-quarts.

VIDEO – 1ère partie : Présentation et premiers tirs en calibre .38 Special+P

Le chargement s’effectue grâce à un barillet basculant, d’une contenance de six cartouches, équipé d’un extracteur collectif.
Le chargement s’effectue grâce à un barillet basculant, d’une contenance de six cartouches, équipé d’un extracteur collectif.

VIDEO – 2ème partie : Suite du banc d’essai avec des tirs en calibre .357 Magnum

Une nette augmentation du débattement de l’extracteur, afin de permettre l’éjection simultanée des six douilles vides d’un vif mouvement du pouce, fait partie des améliorations apportées sur ce modèle 66-8 à canon de 2 pouces ¾ par rapport à ses prédécesseurs à canon de 2 pouces ½.
Une nette augmentation du débattement de l’extracteur, afin de permettre l’éjection simultanée des six douilles vides d’un vif mouvement du pouce, fait partie des améliorations apportées sur ce modèle 66-8 à canon de 2 pouces ¾ par rapport à ses prédécesseurs à canon de 2 pouces ½.

Voir aussi notre banc d’essai précédent (posté sur le site en juillet 2012).

Le banc d’essai du revolver S&W modèle 66-8 Combat Magnum a été publié sur 5 pages dans le magazine Action n° 383 (septembre/octobre 2018).
Le banc d’essai du revolver S&W modèle 66-8 Combat Magnum a été publié sur 5 pages
dans le magazine Action n° 383 (septembre/octobre 2018).

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29 réflexions sur “Revolver Smith & Wesson modèle 66-8 « Combat Magnum » / Calibre .357 Magnum”

  1. Bonjour Michel,
    merci pour ce belle essai de ce revolver intéressant à plus d’un titre et chapeau bas pour le dernier groupement ;étonnant un groupement si proche avec un canon si cour et des munitions si vieilles comme quoi tout arrive un jour , il serait bon un jour juste pour voir avec un revolver de même calibre mais avec un canon plus long si avec ses même cartouche vous arriviez à faire un groupement aussi serré voir peut-être meilleur.
    Bonne continuation à vous dans vos essai qui sont toujours un plaisir à voir en plus de l’article dans la revue

    1. Michel Bottreau

      Le rapport entre la précision en cible et la longueur du canon est loin d’être aussi évident qu’on pourrait le penser ! Ce qui compte en fait est le régime vibratoire du canon, lequel est influencé par tous les paramètres de la cartouche (poids du projectile, vivacité de la poudre, vitesse de sortie de bouche…). Le projectile qui quitte la bouche du canon à l’endroit où la vibration a sa plus faible amplitude (nœud) est plus précis en cible que celui qui la quitte à l’endroit où cette amplitude est maximale (ventre). Aussi ne serait-il pas étonnant que cette même munition, qui fait merveille dans un canon court, donne de piètres résultats dans un canon plus long…

    2. Merci pour votre réponse qui amène plus de précision quand à la difficile équation de la précision d’une arme

  2. Bonjour,
    Le groupement avec les cartouches Norma est exceptionnel, meilleur que le meilleur des groupements avec un MR-73 ou un S&W 686-6 French Target ou The president.
    Nous avons affaire là à un miracle, et vous ne le dites pas !
    Doit-on faire vieillir nos cartouches une trentaine d’années ?

    1. Michel Bottreau

      C’est vrai que ce groupement contenu dans un écart extrême de 42 mm est étonnant. De là à parler d’un miracle, c’est exagéré. Concernant les autres revolvers de calibre .357 Magnum que nous avons testés, tous dotés il est vrai d’un canon plus long, le meilleur groupement était de 34 mm avec le Wilson Match Master Five, 37 mm avec le S&W 327 M&P R8, 44 mm avec le S&W 686 The President, 47 mm avec le MR-73 Sport…
      Mais le plus important est de ne pas se focaliser sur un seul résultat. Concernant la moyenne de tous les groupements réalisés, ce S&W 66-8 se classe quand même nettement derrière tous les modèles précités. De plus, ce qui nous importe en pratiquant nos tests est la possibilité pour tout un chacun de les reproduire. En l’occurrence, ce groupement ne répond malheureusement pas à ce critère, puisque la munition est désormais introuvable.

  3. Bonjour,

    Allez-vous prochainement tester un CZ SP01 Shadow ou un Shadow 2 à tout hasard ? J’aimerai avoir votre avis sur l’une de ces 2 armes (ou sur les 2 si jamais c’est prévu). Merci à vous et bonne continuation.

    Cordialement

  4. Bonjour à vous deux,
    Merci pour cette vidéo sympa et instructive.
    J’attends que mon journaliste reçoive ACTION.
    A bientôt… j’espère pour une prochaine vidéo.
    Prenez soin de vous.
    Encore Merci
    Cordialement.

    1. Michel Bottreau

      Précisons quand même que le journaliste n’est pas celui qui vend les journaux et que le burelier n’est pas celui qui travaille dans les bureaux (en référence au « Père Noël est une ordure »)…

  5. CASTELA Roland

    Bonsoir Michel. Quand j’ai vu la boite de cartouches Norma sur la table avant que vous n’en parliez et pour en avoir tiré dans mon Colt python, je me suis dis: « Et bien celles ci ne sont pas jeunes. »Je dirais, au moins les années 80!!! Je vous soupçonne, Michel, d’être quelque peu conservateur, non ?
    Cordialement

    1. Michel Bottreau

      Oui, votre analyse est en tous points juste. Je viens de lire l’historique de l’entreprise Norma, qui a connu plusieurs propriétaires successifs en plus d’un siècle d’exitence. Elle a été rachetée par FFV en 1979 et une rationalisation de la structure a alors entraîné le transfert de son activité militaire. C’est certainement à partir de cette date que les cartouches Norma pour les armes de poing ont dû disparaître du marché.

  6. Bonjours a vous deux, pour vos tires sur support afin de voir la flemme vous devriez mettre un coup de peinture en noir sur les parpaing. Cdt

    1. Michel Bottreau

      C’est une bonne idée et je vous en remercie. J’éviterai toutefois de peindre le mur du club en noir, les autres tireurs rsquant de ne pas apprécier. En revanche, nous pourrions utiliser un panneau amovible…

  7. Bonjour messieurs,
    Une excellente vidéo de rentrée! Merci et bravo!
    Je suis sensible au charme des revolvers avec lesquels j’obtiens qui plus est de meilleurs résultats qu’avec mes pistolets.
    Mais je suis tireur sportif et comprends bien que les PA apportent aux forces de sécurité (votre comparatif MR73-Glock était éloquent) une indéniable plus value.
    Aussi je souhaite poser à Jean cette question : y’ a t’il encore des unités modernes (police, gendarmerie, groupements d’intervention…) qui utilisent encore les revolvers? Car ce Smith ne peut se destiner qu’à cet usage dans nos contrées où le port d’arme citoyen n’est pas de mise.
    Et quelle valeur ajoutée tactique une telle arme pourrait encore apporter par rapport à un PA, qui même dans sa version courte aura une plus grande capacité?
    Merci pour vos éclairages.
    Et surtout, continuez de nous accompagner comme vous le faites malgré le temps que cela doit vous prendre!

    1. Michel Bottreau

      Voici, en concertation avec Jean, la réponse que nous pouvons apporter à cette très intéressante question.
      En raison principalement de leur grande puissance de feu, les pistolets semi-automatiques ont progressivement remplacé les revolvers au sein des forces de l’ordre, en France mais également aux USA, que ce soit dans le cadre de patrouilles journalières ou de missions ponctuelles. A ma connaissance, le Manurhin MR-73 n’assure plus aujourd’hui qu’un rôle honorifique très marginal dans l’administration française. La seule valeur tactique que l’on pourrait encore accorder aujourd’hui au revolver tient à l’efficacité des munitions à haut pouvoir perforant de calibre .357 Magnum.
      En revanche, le revolver reste très prisé, aux Etats-Unis, pour la défense personnelle. Sa capacité limitée n’est pas un obstacle pour cet usage et sa facilité d’emploi lui procure un avantage considérable pour des utilisateurs inexpérimentés. Il est également plus facile à charger et à décharger. De plus, il peut rester approvisionné sans qu’aucun ressort ne soit sous tension.
      Enfin le revolver, principalement utilisé avec des cartouches de calibre .38 Wadcutter, reste l’arme de tir sportif par excellence. Quant aux versions à canon court, comme celle faisant l’objet de notre banc d’essai, nous constatons qu’elles rencontrent toujours un certain succès auprès des tireurs de loisir.

    2. Merci pour cette réponse instructive.
      Et n’oublions pas (pour le tireur sportif) la joie de ne pas avoir à finir une séance de tir à quatre pattes pour récupérer les étuis vides.
      Et la pratique régulière du revolver en double action (pas évidente au début) m’a grandement fait progresser, y compris pour mes tirs au PA. Précieux pour les gongs et la vitesse militaire aux épreuves de TAR.
      Bonne continuation!

  8. Bonjour,
    Excellente présentation…Un conseil SVP…
    Entre un revolver SW 327 TRR8 performance center en 38/357 et un SW 686 competitor en 38/357 que me conseilleriez-vous pour le confort en terme de tir de précision à 25, voire à 50m ?
    Merci

    1. Michel Bottreau

      Vous devez savoir, si vous lisez régulièrement nos commentaires, que nous ne répondons jamais directement à ce genre de question. Nous pensons vous donner, par les vidéos (à partir de 2011) et les articles qui sont publiés (depuis plus de trente ans), tous les éléments vous permettant de comparer et faire vous-même votre choix. Nous refusons de faire ce choix à votre place, là n’est pas notre rôle.

  9. Bertrand Leleu

    Pardon je voulais dire: l’essai du 69 en 44Mag, c’est l’émotion, où avais je la tête? je suis quand même admiratif du groupement des Norma. Chapeau pour le tireur!

  10. Bertrand Leleu

    Mon dieu qu’il est beau, le révolver bien sûr! Et en plus précis et puissant, cerise sur le gâteau il ne sème pas ses étuis partout. Je vais craquer, j’attends avec impatience l’essai du 66. Merci pour cet essai.

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