Revolver Uberti modèle 1873 « Cattleman » / Calibre .22 Long Rifle

Ce revolver à 12 coups chambré en petit calibre à percussion annulaire conserve intacte l’apparence du modèle de gros calibre à percussion centrale dont il constitue la réplique. Il est accompagné ici par un superbe ensemble en cuir pleine fleur réalisé par la maison française La Sellerie du Thimerais, composé d’un holster « Lone Star » à finition « Texas Joke Stap » et d’un ceinturon « Plain Cartridge Belt ».
Ce revolver à 12 coups chambré en petit calibre à percussion annulaire conserve intacte l’apparence du modèle de gros calibre à percussion centrale dont il constitue la réplique. Il est accompagné ici par un superbe ensemble en cuir pleine fleur réalisé par la maison française La Sellerie du Thimerais, composé d’un holster « Lone Star » à finition « Texas Joke Stap » et d’un ceinturon « Plain Cartridge Belt ».

Les armes de calibre .22 Long Rifle occupent une place importante dans le domaine du tir sportif, en raison notamment du faible coût de leurs munitions. Aussi est-il essentiel, pour les fabricants, de proposer pour chacun de leurs modèles une version à percussion annulaire. Cependant, il n’est pas facile d’adapter les pistolets semi-automatiques de gros calibre au tir des petites cartouches de calibre .22, parce que ces dernières n’ont pas suffisamment de puissance pour actionner leur lourde culasse en acier. Les revolvers échappent à ce problème du recul de la culasse, mais ils posent celui de la capacité. Six coups, cela semble bien modeste en regard d’un si petit calibre !

Cette arme dispose d’un axe de barillet instantanément démontable sans outil, grâce à son verrou transversal à ressort pouvant être facilement actionné avec le pouce. Ce dispositif, breveté par William Mason, sera appliqué aux Colt d’époque à partir de 1893. Il autorise la dépose du barillet sans l’aide d’outil, alors qu’il fallait auparavant employer un tournevis.
Cette arme dispose d’un axe de barillet instantanément démontable sans outil, grâce à son verrou transversal à ressort pouvant être facilement actionné avec le pouce. Ce dispositif, breveté par William Mason, sera appliqué aux Colt d’époque à partir de 1893. Il autorise la dépose du barillet sans l’aide d’outil, alors qu’il fallait auparavant employer un tournevis.

Plusieurs solutions peuvent être envisagées, que le fabricant italien Aldo Uberti n’a pas hésité à mettre en œuvre en proposant à son catalogue plusieurs versions de sa réplique du Colt Single Action Army modèle 1973. Nous avons choisi de tester le modèle « Cattleman », une version full-frame à laquelle son barillet de 12 coups confère une capacité bien supérieure à celle de ses concurrents, y compris la plupart des pistolets semi-automatiques à percussion annulaire.

Les opérations de chargement, de même que l’extraction des douilles vides, s’effectuent avec une facilité très satisfaisante malgré la capacité impressionnante du barillet.
Les opérations de chargement, de même que l’extraction des douilles vides, s’effectuent avec une facilité très satisfaisante malgré la capacité impressionnante du barillet.
Cette vue de la bouche du canon permet de comprendre aisément pourquoi le forage en petit calibre, en l’occurrence du .22 dont le diamètre est de 5,56 mm, augmente nécessairement le poids de l’arme.
Cette vue de la bouche du canon permet de comprendre aisément pourquoi le forage en petit calibre, en l’occurrence du .22 dont le diamètre est de 5,56 mm, augmente nécessairement le poids de l’arme.
Observer le canal de percussion après avoir armé le chien s’avère être le seul moyen de vérifier si la chambre qui fait face au canon est vide ou si elle renferme une cartouche prête à être tirée.
Observer le canal de percussion après avoir armé le chien s’avère être le seul moyen de vérifier si la chambre qui fait face au canon est vide ou si elle renferme une cartouche prête à être tirée.

 

Vidéo :

Le banc d’essai du revolver Uberti 1873 Cattleman a été publié sur 5 pages dans le magazine Action n°387 (mai/juin 2019).
Le banc d’essai du revolver Uberti 1873 Cattleman a été publié sur 5 pages
dans le magazine Action n°387 (mai/juin 2019).

Envie d’en voir plus ?

Ne manquez plus rien de votre passion !

Rechargez et visez juste !

Un e-mail par mois, dans lequel nous réglons la visée sur des essais d’arme de légende, moderne ou ancienne, des guides pratiques et bien plus ! 

Cartouche garantie sans spam ni défaillance de tir !

Partagez votre expérience à la communauté !

Un avis, une question ou encore une expérience particulière ? Dites nous en plus dans l’espace des commentaires ci-dessous !

36 réflexions sur “Revolver Uberti modèle 1873 « Cattleman » / Calibre .22 Long Rifle”

  1. Bonjour

    Ce n’est pas un commentaire , je ne sais pas ou m’adresser .
    Faut-il une autorisation pour cette arme ( Ubertie mod 1873 22 LR ) et quel est son prix ?

    Avec mes cordiales salutation .

  2. Chose promise chose due. J’ai retrouvé l’article concernant la conversion Ferretti: il s’agit d’un article de Raymond Caranta dans le n° 156 mars 1983 pages 7, 8, 9, et 10. Les photos des cibles donnent des groupements tenant largement le 9 à 25 m. Merci encore pour vos essais.

  3. j’en ai eu deux un canon court un autre a canon très long ma seule erreur a été de les vendre je parles de 20 ans es ce que celui ci est a vendre si oui combien vaut il . Merci de me répondre

    1. Michel Bottreau

      Ce modèle est à vendre chez notre partenaire l’armurerie Pascal, ce sont eux qui nous en avaient confié un exemplaire.

  4. Bonjour Michel.Au début des années 80,ma première arme en 4 °catégorie,à l’époque,était un COLT single action.Version « Butline »,livré avec deux barillets en 22 LR et 22 MAG.J’ai fait l’énorme bêtise,pour ne pas dire autre chose,de vendre ce révolver.35 ans après,je le regrette encore !
    Merci pour cet essai.
    Cordialement.

    1. Michel Bottreau

      Nous en sommes tous là. Ma première arme de tir était un revolver espagnol Astra Cadix avec deux barillets de 9 coups, en .22 LR et .22 Magnum. Je l’ai revendu en pensant qu’il n’était qu’une pâle copie des S&W, alors qu’il s’agissait en fait d’un excellent revolver…

    2. bonsoir michel manifique votre révolver j’en ai personnelement une copie comme cela mais en 22 lr mono coup c’est un rec copie des révolver 1873 sa mais je l’avoue sans difficulter j’adore tirer avec ce révolver même si certain peuve trouver ridicule de tirer avec un révolver mono coup le mien a le même fonctionnement que le votre simplement il n’a pas le rochet sur le barilet je profite de ce message pour vous souhaiter d’excellente fête de fin d’année
      bien cordialement geko

    3. Michel Bottreau

      J’ai longtemps tiré avec un T/C Contender et je pense que l’intérêt d’une arme monocoup est qu’elle incite un peu plus à la concentration, à mieux réfléchir afin de ne pas gaspiller son unique coup.
      Je vous remercie et vous souhaite à mon tour de joyeuses fêtes de fin d’année.

    4. Bonjour Michel, je possède depuis quelques années un ruger single six avec barillets interchangeables, dont j’ai pu constater qu’il est tout aussi précis en 22 lr qu’en 22 magnum. Il est d’ailleurs dommage que ces dernières soient aussi chères car elles encrassent nettement moins que les 22lr et sont plaisantes à tirer dans ce revolver.
      Bien qu’également attiré par le stallion à l’époque de cet achat, j’avais préféré mettre deux fois plus cher en raison de la réputation de solidité du ruger. Il semblerait que ce dernier soit également plus précis mais là encore il faudrait comparer avec la version du stallion dotée de la hausse réglable.
      Pour moi, ces deux armes valent le détour, bien que le mode de rechargement et de déchargement rebute de nombreux tireurs de mon entourage. Pourtant je peux attester, comme vous, qu’avec l’habitude j’effectue ces opérations aussi aisément que le garnissage d’un chargeur de 10 coups .
      Bien cordialement.

    5. Michel Bottreau

      Merci pour ces précisions. Le .22 Magnum encrasse effectivement moins, du fait que ses projectiles sont blindés et non pas simplement graissés ou recouverts d’une infime couche de laiton comme ceux du .22 Long Rifle…

  5. LELEU Bertrand

    Il y a eu dans les années 70 des conversions Ferréti pour S & W carcasse K en 38 ou 357 composées d’un canon 22 Lr et d’un barillet à 6 chambres décalées en cône pour pouvoir utiliser le percuteur d’origine. Je l’ai dans un de mes anciens CBLES, je vais le retrouver et vous enverrai la référence. Bonnes fêtes, et bonne année avec plein de nouveaux essais.

    1. Michel Bottreau

      Merci pour cette précision très intéressante, il y avait donc bien eu un précédent.

  6. Bonjour Monsieur Bottreau, effectivement il existe, avec un barillet 6 coups et une multitude de longueur de canon : 4.75 « – 5.5″- 7.5 » – Il y en a pour tout les goûts. Merci encore pour vos vidéos toujours aussi intéressante, Bonjour à Mr Gillet et continuer, vous avez des supporters… Bonnes fêtes de fin d’année…

  7. Bonjour
    trés belle arme,effectivement 12 coups ça fait beaucoup ce qui peut rebuter les vrais collectionneurs qui attendent 6 chambres.
    Ceci dit,essai bien réalisé,simple et précis.
    Merci pour cette vidéo et bonne fêtes a tous et toutes.
    Gaby.

    1. Michel Bottreau

      Ce modèle « Cattleman » est également disponible en version standard, avec un barillet de 6 coups.
      De plus, il existe au catalogue Uberti un modèle « Stallion » qui représente une version réduite, donc allégée, disponible en calibre .22 Long Rifle avec, au choix, un barillet à 6 ou à 9 coups !

    2. Deliencourt Eric

      Bonjour Monsieur Bottreau.

      J’ai commandé récemment la version cattelman équipée d’un barillet à 6 chambres.
      Pouvez-vous me préciser sur les 6 chambres sont également décalées en cône comme sur la version à 12 chambres de votre présentation?

      Au demeurant, présentation que j’ai beaucoup apprécié et vous en remercie.

    3. Michel Bottreau

      C’est une bonne question, à laquelle je ne sais pas répondre, n’ayant pas eu en main la version à six chambres.

      Ce sera donc à vous de nous le dire. Si elles sont également décalées, cela confirmera mon idée que le but était tout simplement de conserver le percuteur destiné aux cartouches à percussion centrale.

  8. Bonjour Michel,
    Merci pour cet essai. C’est une très belle arme qui a l’air bien finie, de belle qualité.
    C’est la première fois que j’entends parler de barillet avec des chambres non parallèles au canon !!! Les 12 chambres forment un cône ? Cela me laisse sans voix, mais bon, ça a l’air de bien fonctionner. On en saura certainement un peu plus en lisant Action.
    Sur ce, encore merci.
    Bonnes fêtes et bon bout d’An à vous deux et à vos familles.
    A bientôt
    Claude

    1. Michel Bottreau

      Oui, c’est bien ça, les douze chambres forment un cône. C’est effectivement, à ma connaissance, une première…

    2. Bonjour, une petite remarque. Il me semble qu’une érreure s’est glissé dans le générique de fin. Merci pour toutes ces vidéos très intéressante et bonne continuation.

    3. Michel Bottreau

      Ah ! D’accord, cela m’avait échappé… Heureusement, ce n’est pas grave puisque c’est la même société, la maison Humbert, qui importe les marques Ruger, Beretta et Uberti.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Essai armes icon
Retour en haut