L’œil directeur : mythe et réalité dans la pratique du tir sportif

Œil directeur… mon œil !

Tous les tireurs savent ce qu’est l’œil directeur. C’est en effet la première chose qu’on leur enseigne, quand ils abordent la pratique du tir sportif.

Mais en connaissent-ils réellement les implications ?

Plus nombreux qu’on ne l’imagine, les tireurs qui présentent la particularité d’être droitiers avec un œil gauche directeur rencontrent de réelles difficultés lorsqu’ils souhaitent tirer en gardant les deux yeux ouverts. Peu connue et jamais enseignée, la solution préconisée par Jean consiste à incliner l’arme, ce qui résout efficacement le problème et ne présente aucune incidence sur la précision du tir aux distances habituelles du combat rapproché.
Plus nombreux qu’on ne l’imagine, les tireurs qui présentent la particularité d’être droitiers avec un œil gauche directeur rencontrent de réelles difficultés lorsqu’ils souhaitent tirer en gardant les deux yeux ouverts.
Peu connue et jamais enseignée, la solution préconisée par Jean consiste à incliner l’arme, ce qui résout efficacement le problème et ne présente aucune incidence sur la précision du tir aux distances habituelles du combat rapproché.

VIDEO :

Et pour répondre à une question fréquemment posée :
Pourquoi ferme-t-on un œil pour viser ?
La réponse est simple :
Parce que, si on ferme les deux yeux, on n’y voit plus rien !

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50 réflexions sur “L’œil directeur : mythe et réalité dans la pratique du tir sportif”

  1. Merci pour l’illustration de la solution de jean, c’est exactement mon cas… Je suis droitier avec un œil directeur droit pour le tir avec les yeux ouverts.

  2. Un tuto sur les dioptres à positionner sur les lunettes de protection, leur utilisation, leur façon d’être positionné serait un bon complément à cet article!

    1. Michel Bottreau

      Vous faites sans doute allusion aux iris réglables que certains tireurs installent sur leur paire de lunettes. Le problème est qu’il s’agit d’un accessoire très particulier que nous n’utilisons pas, ni Jean, ni moi.

  3. Bonjour,

    Pour viser une cible avec un carabine ou un pistolet, faut-il cacher la cible avec la visée ou laisser une marge de blanc?

    Cordialement.

    1. Michel Bottreau

      Cette question m’a déjà été posée et je vais donc me contenter de recopier la réponse que j’avais faite :

      La prise de visée dépend de la discipline sportive pratiquée, du type de cible, sans oublier que chaque tireur peut avoir un ressenti différent. Sur une cible traditionnelle de type C50, on s’accorde généralement sur le fait que la méthode la plus efficace consiste à aligner la hausse sur le bas visuel. Le visuel étant la partie noire, délimitée par la zone du 7, on s’aligne donc au niveau du chiffre 6, inscrit juste en-dessous. On peut aligner les éléments de visée soit tangentiellement au visuel, soit en laissant un peu de jour, c’est une question de ressenti. Cette méthode du bas visuel est logique : si l’arme est réglée « point visé = point touché », il est en effet difficile de bien déterminer le centre du 10, d’autant plus qu’on en cache la moitié. Mais ceci suppose bien sûr l’utilisation d’une arme dont la hausse est réglable, puisque les impacts devront frapper la cible 10 cm au-dessus du point visé…

      http://www.essai-armes.fr/1984/03/15/la-prise-de-visee/

    2. Merci pour la réponse. Pour viser par exemple un canard posé avec un fusil avec fibre optique, fait-il viser en dessous?

    3. Michel Bottreau

      Que le guidon soit à fibre optique ne change rien à l’affaire. Maintenant, pour le tir des canards, il vaudrait mieux demander conseil à des chasseurs…

    4. Michel Bottreau

      L’idéal est de ne pas cacher la cible. Cependant, ces armes ne disposant pas d’une visée réglable, on risque évidemment d’être trop bas, tout dépend de l’arme et surtout de la munition.

      Pour cette séance de tir en particulier, je poserai la question à Jean.

  4. reygner jean-baptiste

    bonjour
    je souhaite tirer avec les deux yeux ouvert mais le problème est que mon oeil directeur est a gauche et je suis droitier, je voulais s’avoir comment corrigé cela. merci de votre réponse.

    cordialement

    1. Michel Bottreau

      Il me semble pourtant que la solution à votre problème est très clairement expliquée par la photo qui illustre cet article. Je ne vois pas ce que je pourrais ajouter de plus…

  5. Stéphane GLISE

    Bonjour monsieur,
    j’ai découvert votre site en suivant le lien sur le site de monsieur Jidé. Je pratique le tir chez moi (en sécurité dans un stand aménagé) avec des armes à air et je vais aller rendre visite au stand de tir voisin afin de m’y inscrire.
    Je tenais à vous remercier pour la mine d’information que vous délivrer au travers de vos vidéos: bien sûr des infos techniques mais aussi par vos postures et comportements, des infos sur la sécurité et la philosophie de ce sport.
    Cependant, j’ai remarquer que sur bon nombre de vos vidéos vous rencontriez un problème: le vent…
    Etant photographe de sports mécaniques, je me permet de vous donner un petit truc qui limite les bruits et souffles de vents: il suffit d’avoir un bout de scotch type médicale et de la gaze pour pansement.
    Protéger votre micro de caméscope avec ces éléments et fini les bruits de vents.
    En fait les bossages du micro provoque des micro-tourbillons sous l’influence du vent qui génèrent ces bruits de souffle. Avec ce bricolage, finit !
    Encore merci pour votre site et les info que vous nous faites passer
    Cordialement

    1. Michel Bottreau

      Je vous remercie pour le tuyau. Je ne suis toutefois pas sûr qu’il soit applicable à mon matériel. Pour faire mes vidéos, je n’utilise pas un caméscope, mais un simple petit appareil photo numérique IXUS 115 HS sur lequel l’entrée micro est un simple petit trou qui doit mesurer un demi-millimètre, placé sur la face avant. Mais bon, on peut toujours essayer, ça améliorera peut être les choses…

    2. Bonjour Miche Bottreau,

      merci pour votre explication concernant,cette video moi aussi, œil directeur gauche et droitier, au service militaire on m’a conseillé de tirer de la main droite !!

      Depuis peut inscrit dans un club de tir sportif, le président m’a dit que mon œil non directeur ( droite) va s’adapter!!

      Je m’entraine actuellement avec un carabine  » ambidextre »

      Merci pour vos vidéo !!!! 😉

  6. Enfin un mythe fallacieux qui tombe, merci à vous. Je pratique le tir depuis 25ans pro et de loisir, des deux yeux et des deux mains et il n’y a en effet aucune réelle contre indication sinon la bêtise. Ce n’est qu’une question de confort qui se corrige facilement avec l’entraînement. Merci encore pour vos vidéos.

  7. rochet freddy

    bonjour et merci pour toutes ces superbes vidéos . concernant l’histoire sur l’œil directeur ,je suis tout a fait d’accord ,par suite d’un problème de santé, mon œil droit a chuté a moins d’un dixième avec une période a zéro (aucune vision noir complet), je suis passe a l’œil gauche pour prendre mes visées a l’arme de poing et aucun problème ,le plus contraignant va être avec les armes longues car je vais devoir épauler à gauche donc faire modifier ma crosse . encore merci pour tout ces essais, bonne journée

  8. bonjour
    je regarde vos vidéos depuis peu de temps, nous nous sommes rencontré a Nemours au tir sur silhouette vers 1981 ou 82
    je reviens au sujet qui nous intéresse , j’ai un oeil directeur a gauche et je suis droitier au ball trap je souffrais du recul sur la pommette droite au point d’avoir une sorte de durillon dans l’épaisseur de la pommette , malheureusement je tirais les 2 yeux ouverts j’ai fais avec pendant des années , j’avais du mal a tirer avec l’oeil droit seul on m’avait proposé de cintrer ma crosse , maintenant je ne fais plus de ball trap ni de chasse , je tire au 44 mag ( que j’avais en 82 ) et au 357 avec un seul oeil et ça va comme ça
    cordialement

    1. Michel Bottreau

      L’époque où je participais aux compétitions de tir à longue distance sur silhouette métalliques est effectivement bien loin aujourd’hui, mais j’en ai gardé d’excellents souvenirs. Merci pour ce petit clin d’œil (si j’ose dire) à mon ancienne activité sportive…

  9. Bonjour,
    il y a le même problème en photographie. Beaucoup sont persuadés qu’on ne peut viser et cadrer qu’avec son oeil directeur (pour les viseurs reflex, bien sûr, pas pour les écrans). J’avais eu un problème de netteté sur mon « oeil directeur » gauche, et je me suis habitué sans difficulté à photographier avec le droit. Aujourd’hui, je photographie de l’un comme de l’autre sans même m’en rendre compte, c’est une question de circonstances ou de boitier.

    Cordialement.

    1. Michel Bottreau

      Pour ma part, j’ai beaucoup pratiqué la photographie, à partir des années soixante, et je la pratique toujours, de façon semi-professionnelle, mais j’ai abandonné l’oculaire des appareils argentiques réflex pour l’écran des numériques compacts peu après l’an 2000. Or, j’avais toujours utilisé mon œil gauche, qui n’est pas directeur, parce qu’il m’a toujours semblé plus naturel de tenir ainsi un appareil photo. Aujourd’hui, je vise en regardant l’écran avec les deux yeux ouverts, comme tout le monde. Il est d’ailleurs amusant de constater que cette façon de procéder moderne élimine totalement le problème d’œil directeur : il n’y a aucun décalage du cadrage, puisqu’on observe uniquement l’image sur l’écran et non pas le sujet placé derrière.

    2. Bonjour,
      Désolé, je dois être un cas à part, mais j’ai réessayai depuis votre article de tirer un coup à gauche, un coup à droite….
      A part au Ball trap où je tire les 2 yeux ouverts, les différences sont importantes, très importantes …
      Que ce soit avec mon glock 17, mon RUGER SR 22 ( moi aussi j’ai craqué ! ) ma RUGER 10/22 avec une Tasco ou ma TIKKA Tactical 300 WM avec une Bushnell, les résultats sont les mêmes !!!
      20 cm plus haut à droite avec mon œil droit, alors que je ne sors jamais du 10 ou 9 avec l’œil gauche ?!…
      ET ce quelle que soit la distance, 25, 50, 100, 200 ou 300 m.
      Alors ou est l’erreur ???
      Merci pour l’ensemble de votre travail, cordialement.

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