Rechargement rapide d’un revolver Remington 1858 / calibre .44

Réplique du Remington New Model Army 1858 fabriquée par Pietta. Il s'agit d'un revolver à percussion à 6 coups en calibre .44 (chargement par l'avant du barillet), avec un canon long de 8 pouces (203 mm).
Réplique du Remington New Model Army 1858 fabriquée par Pietta. Il s’agit d’un revolver à percussion à 6 coups en calibre .44 (chargement par l’avant du barillet), avec un canon long de 8 pouces (203 mm).

VIDEO :

Cette démonstration d’une méthode de rechargement rapide avait été faite par notre regretté ami « LEON » Marc Mathis. Cet as de la voltige s’est tué le 14 novembre 2015, au cours d’un vol d’essai qu’il effectuait sur un nouvel avion ultra-léger expérimental.

 

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42 réflexions sur “Rechargement rapide d’un revolver Remington 1858 / calibre .44”

  1. bonjour a tous
    je voudrais fabriquer de la graisse a base de saindoux, paraffine et cire d’abeille.
    pouvez vous me donner les proportion pour cette fabrication .
    si je graisse les gorges de mes ogives et t’il utile de graisser les chambres.
    merci de vos réponse

    1. Michel Bottreau

      Il n’est pas utile de remplir de graisse l’espace restant dans les chambres si les balles qui ont été introduites sont correctement graissées.

      En ce qui concerne la graisse, il y a approximativement autant de recettes différentes que de tireurs. Il est souvent préconisé un mélange composé de 25 % de cire d’abeille, 25 % de paraffine et 50 % de suif.
      Peter Schiffers, auteur du livre « Civil War carbines : Myth vs. Reality », explique que les balles des cartouches combustibles pouvaient être graissées à l’époque (au niveau de leur gorge ou, si elles en étaient démunies, en les plongeant dans un lubrifiant chauffé pour être liquide) avec de la cire d’abeille, du suif, de la paraffine, du spermaceti (également appelé sperme de baleine, bien qu’il provienne en réalité de la tête du cétacé) ou un mélange de plusieurs de ces composants. Il explique qu’au cours de la Guerre de Sécession les arsenaux militaires utilisaient un mélange composé de 25% de cire d’abeille et 75% de suif, mais il précise avoir retenu quant à lui, comme étant le plus efficace après avoir réalisé de nombreux essais, un mélange de cire d’abeille et de suif à raison de 50% de chaque.

      Pour ma part, je me suis depuis longtemps simplifié la vie en utilisant la graisse « Wonder Lube 1000 Plus » de la firme américaine Ox-Yoke, qui présente l’avantage d’une agréable odeur de camphre…

  2. Bonjour,
    Je trouve extraordinaire que vous présentiez une vidéo où le tireur nous explique qu’il n’y a aucun risque de surdité avec une arme à poudre noire.
    Je vous affirme que c’est faux.

    1. Michel Bottreau

      Chacun reste libre de s’exprimer et les propos tenus par cet ami tireur n’engagent que lui et ceux qui partagent ses convictions. Nous ne le cautionnons absolument pas et je l’ai clairement expliqué dans notre vidéo sur « Les protections auditives ».

  3. Bonjours , Monsieur Bottreau,et Monsieur Gillet pour commencer un grand merci pour toutes les vidéos que vous faite partager . .
    Je ne suis pas expérimenter du tous dans la poudre noire on pourrais même dire que ne n’y connes rien et j’aimerais quelle que conseille sur qu’elle que armes pour un débutant un calibre le plus petit possible ( mois possible de recul et mois possible de puissance ) les revolvers a poudre noir et les fusils a percutions poudre noir me tenterais pourrie vous me donner quelle que conseille ? je vous en remercie d’avance cordialement .

    1. Michel Bottreau

      Le meilleur conseil qu’on puisse donner à un débutant est à mon avis de se documenter en lisant les ouvrages spécialisés qui traitent des armes à poudre noire. Il y avait autrefois un petit livre pas cher et très intéressant intitulé « Les Répliques modernes d’armes à poudre noire » par Pierre Berton & Jean-Pierre Debacker. C’est par la lecture de ce petit ouvrage que j’ai moi-même débuté.
      Plus récemment, Jean-Pierre Debaeker a publié un ouvrage sur les « Répliques à poudre noire » plus conséquent en en plusieurs tomes : revolvers (tome I); pistolets et armes longues à percussion (tome II) ; armes à mèche et à silex (tome III).
      Sans oublier bien sûr cet excellent ouvrage : « Guide pratique du tir au revolver à percussion » de John C. Frost (Action Armes & Tir hors-série n°9) que vous pourrez trouver à la librairie Le Hussard.

  4. Bonsoir Mr Bottreau et merci pour la réponse donc il n’y a aucun risque à utiliser toutes ces sortes de balles et en plus j’ai vu ce petit coffret de fabrication de cartouches combustibles et les essais que vous avez fait qui ont l’air concluant et comme vous le dites dans la vidéo le rechargement est plus rapide combien coûte ce genre de coffret environ et est ce que ça vaut le coup d’après vous merci d’avance

    1. Michel Bottreau

      Le kit complet de chargement des cartouches combustibles est vendu en coffret en bois, par la maison française H&C (www.hc-collection.com) au prix de 65 €, que ce soit en calibre 36 ou 44. Ce n’est pas donné, mais cet achat me semble effectivement intéressant parce qu’il réunit tous les ingrédients nécessaires à la réalisation de ces cartouches en papier (mode d’emploi, mandrin, dosette à poudre, papier nitré, projectiles sphériques, ogivaux et semi-wadcutter, colle nitrocellulosique, sans oublier 24 compartiments pour recevoir les cartouches ainsi réalisées) et que tout cela est très bien conçu. Après, il suffit de se réapprovisionner en achetant séparément les projectiles et le papier nitré, ce qui revient beaucoup moins cher.

  5. Bonjour mr bottreau une petite question au sujet des revolvers à poudre noire ayant vu tous les essais que vous avez effectué on me dit qu’il faut tirer uniquement des balles rondes dans ce type d’arme alors que vous sur les essais vous utilisez des rondes des ogivales et des swc j’aimerais avoir votre lumière sur la question vu les essais tout à l’air de bien se passer merci d’avance

    1. Michel Bottreau

      Comme toujours, ce qu’on vous a dit n’est ni tout à fait vrai, ni tout à fait faux. Les balles rondes, ou plus exactement sphériques, sont nettement plus précises en cible que les balles ogivales et c’est pourquoi on les recommande. On peut néanmoins tirer les balles ogivales, plus ou moins pointues, délivrées par les copies des moules à balle d’époque. Elles sont plus difficiles à charger, puisqu’il faut veiller à les placer bien droit, mais elles présentent l’intérêt d’être conformes à celles qui étaient utilisées à l’époque. On peut également utiliser des balles modernes, de type semi-wadcutter, qui peuvent donner de très bons résultats en précision. Quand nous faisions des concours de tir sur silhouettes métalliques à la poudre noire (par exemple le match « La Javeline noire »), la plupart des tireurs utilisaient des balles semi-wadcutter (destinées aux calibres .44 magnum ou .45 ACP) afin de bénéficier d’une plus grande quantité de mouvement pour pouvoir faire basculer les lourdes silhouettes d’acier (poulet à 50 m et cochon à 100 mètres) et la précision obtenue, avec des Remington New Model Army ou des Ruger old Army, était excellente.

    1. Michel Bottreau

      J’ai plusieurs projets concernant des armes à poudre noire, mais il faut avouer que cela nécessite plus de temps : préparation, chargement, nettoyage… Du coup, étant un peu feignant (pourquoi j’ai écrit un peu ?), je repousse à chaque fois et fais passer une arme moderne à la place. Mais je n’oublie pas les poudreux, dont je fais quand même toujours partie…

  6. Une question a vous poser, peut on utiliser de la WD-40 pour la lubrification de l’arme, je l’ai vu sur internet mais pourriez vous me le confirmer ? Et protège t’elle l’arme ? ( d’habitude je l’utilise en automobile et sur mon camion sur les pas et boulons récalcitrants) Merçi d’avance.

    1. Michel Bottreau

      Oui, en ce qui concerne la lubrification du mécanisme, la WD-40 convient très bien et c’est d’ailleurs cette huile que j’emploie aujourd’hui sur toutes mes armes, en remplacement de la 3-en-un que j’ai longtemps utilisé et dont je n’étais pas du tout mécontent. Mais si vous regardez notre vidéo dans laquelle Jean explique comment nettoyer et entretenir un Glock, vous verrez qu’il préconise des huiles et graisses plus techniques, réalisées par la firme française PM Chimie. Il est plus exigeant que moi sur ce point (et il a sans doute raison).

    2. vu la vidéo du nettoyage du Glock, excellente et j’en prends bonne note, pour ma part et depuis l’armée, je nettoie mes armes a l’eau chaude au savon de marseille et SURTOUT j’assèche le tout après correctement ( vu dans le guide mat du FAMAS F1 en 94 et on le faisait aussi pour l’ANF1 et ma regrettée12/7 à l’époque). Ca a toujours marché pour toutes mes armes civiles aussi. Surtout continuez tous les deux a nous faire partagez votre enrichissante expérience et vos vidéos, c’est passionnant, ne regrette pas ce site. merçi et a bientot

    3. RE: je n’ai jamais utilisé de four!! ai vu la photo du Sig ( du moins ce qu’il en reste). Je suis resté au chiffon de lin pour ce faire polymère comme métal je précise

  7. merçi de la réponse mr Bottreau, je vais demander a un copain qui est tourneur fraiseur avec les paramètres que vous m’avez cité. Il arrive qu’il soit un peu recalcitrant, pas souvent cependant, néanmoins j’adore ce revolver très répandu et très riche en histoire. A bientot sur le site et bon tir.

  8. bonjour a toute l’équipe,pourriez vous demandez a monsieur Matis comment il a chanfrené son barillet s’il vous plait, car quelques fois,je galère pour trouver le trou merçi

    1. Michel Bottreau

      J’ai posé la question à Marc qui m’a répondu qu’il fallait chanfreiner l’orifice central du barillet à 30 degrés, et aussi éventuellement arrondir un peu l’extrémité de l’axe si ce dernier est taillé trop droit. L’idéal serait de disposer d’une fraise à chanfreiner ou à ébavurer ayant un cône de 120 degrés, mais ce genre d’outillage coûte cher et on travaille souvent avec les moyens du bord. On peut également chanfreiner légèrement les orifices d’entrée des chambres, ce qui facilite le rechargement si on emploi des balles coulées dans un métal durci (genre plomb linotype).

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